Qui êtes-vous ?

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BaBwins * (Mammifères, Homnidés, Pédégouinoïdés, Trans genris). Les BaBwins sont des animaux minces sensibles et fragiles. Ils possèdent un postérieur extrèmement bien galbé et aiment à l'exiber en société. Comme beaucoup d'humains, les BaBwins vivent en bandes organisées. Le BaBwin ne se sent en sécurité qu'à l'intérieur de cette bande, où ne règne aucun ordre hiérarchique. Le genre du BaBwin est difficile à déterminer tant il aime à en changer régulièrement. Cette particularité lui vaut de fréquentes remontrances des hétéronormatidés, une espèce très répandue qui aime à se définir selon son sexe. Le BaBwin aime le poil même s'il n'en possède guère. Leur marche est celle des bipèdes, saccadée de déhanchements ondulatoires dûs à leur cambrure qui leur confère selon leurs CONgénères rivaux et jalousEs, "une allure de pouffe".

18.11.04

Acoustik

J'ai tenté de poursuivre l'alimentation de mon blog unplugged mais sans succès...
Maintenant que mon ordi est réparé, j'essaie de rattraper le temps perdu

Jeudi 18 novembre: Tom Mc RaE et surprises

Moment privilégié avec ma soeurette préférée.

En deuxième première partie, accompagnée de violon et violoncelle,
le choc, elle n'est pas nipponne mais chicagoienne, un ange qui aurait fleurté de trop près avec l'amour terrestre.
Plus qu'un coup de coeur, je suis tombé en amour et pourtant elle est pas super virile la gonzesse,
les enregistrements sont sympa mais le live était tellement magique qu'ils paraissent bien fade à côté.

A voir absolument sur scène :

rachaEl Yamagata

8.11.04

Bye bye Blondie


Blondie était punk dans les années 80, elle écoutait les bérrus, se murgeait à la bière et cassait la gueule à tous les tocards qu'elle croisait sur sa route... Ah nostalgie quand tu nous tiens. Pis ça nous rappelle aussi Virginie, la Despente, Baise moi... Déjà lu, déjà fini... T'es vraiment trop bonne Blondie !!!!

7.11.04

Saturday night fEvEr

ou commEnt bien vomir son dimanchE

Samedi
- soirée d'Anniversaire - Pote photographe -
- Invités (+) ou (-) Show biz - plutôt (-) que (+) !!! -
- la boisson coule à flot - à la différence de mes mots pour les invités -
- pas impressionné - juste un décallage -
- certitude de pas être du même monde -

- Discut' entammée avec un "artiste" -
il se plaint de pas avoir assez de place dans son appart' parisien,
ben oui, il est acteur, il écrit, et là il vient de se mettre à la peinture...
alors tu comprends faut de la place pour les toiles, pis de la lumière...
De là , j'évoque juste une évidence, pourquoi pas aller en proche banlieue ?
plus d'offres, plus grand, moins cher... qu'est-ce que j'avais pas dis là !
J'ai lu dans son regard une grande incompréhension, le sourcil froncé:
Avais-je dis une boutade? Dans quelle langue me suis-je exprimé?

Puis il me demande si "on ne s'est pas déjà rencontré"...
je lui dis que non, alors il me demande ce que je fait dans la vie :
Informaticien ... (j'aurai du lui dire que j'étais agent secret)
Et là MOnisEur l'artiste me fait une tirade sur les "pauvres gEns qui vont pointer chaque matin",
qu'il "n'envisage pas une seule seconde être contraint de faire ça"
et c'est bien pour ça qu'il est Artiste, qu'il "respecte et admire ces gEns" (comme moi),
tant d'abnégation pour si peu de plaisir...
Et "c'est triste pour eux de ne pas avoir le temps de penser" comme lui il fait,
c'est d'ailleurs "grâce à cette grande disponibilité" qu'il s'est mis à l'écriture
car lui il a le temps de vraiment penser, "de penser vrai"
Si ce n'avait pas été l'anniversaire de mon pote,
je crois que je l'aurai fait sortir :
"Monsieur, vous êtes le maillon faible de la soiréée, allez, aurevoir..."

La boisson a été une fois de plus mon grand allié... jusqu'à ce que la musique prenne le relais.
- Danser jusqu'au matin - bon délire avec mes potes -
- retour en métro à 7 heures du matin -
- couché 8h00 -
- levé midi avec le casque -
- S'en suivent deux heures d'horreur -
- Super casque ne me quitte pas -
- je prends ma bassine près de mon lit -
- deux bassines plus tard j'arrive enfin à me rendormir...
il est 17h30, je ne verrais pas dimanche passer.

Et demain, faut aller au turbin.
Mais pourquoi je peinds pas des croutes?

5.11.04

Hacher la rosE



Du shakespeare revu et corrigé par Carmelo Bene.
Un univers de dingues, interprété par des dingues...
Richard III est tout boiteux et pitoyable, il traine son avidité pour le pouvoir comme la bave du crapeau qui engluerait les blanches colombes cadavériques que sont Lady Anne et les reines Marguerite et Elisabeth.
Tous les personnages donnent l'impression de s'être échappés d'un remake de DElicatEssEn.
Les acteurs portant des micros, quand ils sussurent ou soupirent, ils sont tout près de nous.
Improbable, impitoyable, drôle, une mise en scène rythmée et super chiadée.
On en oublierait que c'est du théâtre.
Quand est-ce qu'on y retourne???